Ergothérapie santé mentale

Aujourd’hui, plus que jamais, on parle de santé mentale. Les préjugés commencent à tomber. Les humains ont vécu beaucoup de stress au cours des dernières années.

Sans vivre nécessairement une dépression ou de l’anxiété, personne n’est à l’abri des inquiétudes, de l’épuisement, des difficulté de sommeil, etc.

Il est possible que vous soyez préoccupé par un proche qui n’a pas un bon moral ces temps-ci. Cela peut être une grande source d’inquiétudes pour vous.

Ma passion, c’est de partager à mes clients mes secrets pour gérer le stress et retrouver la paix intérieur. Mes conseils sur la gestion du stress et de l’énergie, je les applique au quotidien pour moi et mon garçon. C’est très utile !

Je suis là pour vous aider.

Formations complémentaires

J’ai complété les formations suivantes pour mieux outiller mes clients :

  • Les difficultés de sommeil : Thérapie cognitive-comportementale de l’insomnie. Par Dr Charles Morin Ph. D. psychologue et Dre Lynda Bélanger Ph. D., psychologue. Formation continue en santé mentale donnée par le Porte-Voix.
  • La gestion du stress : Shanker Self Reg®  Certification de 120h sur l’autorégulation. Le centre d’expertise The Mehrit Center et Dr Stuart Shanker ont élaboré une méthode pour favoriser la gestion du stress et de l’énergie, à travers un processus en cinq étapes. J’utilise cette méthode avec mes clients de tous âges. J’adore cette méthode !
  • Le stress post traumatique : L’intervention auprès des victimes souffrant d’un état de stress post traumatique : une approche intégrative centrée sur la personne (janvier 2021) Par Dre Salima Mamodhoussen, Ph. D., psychologue. Formation continue en santé mentale donnée par le Porte-Voix.

Leçon d’histoire et fondements de l’ergothérapie

Le saviez-vous ?

Le fondateur de l’ergothérapie (ou « Occupational Therapy » en anglais) était un psychiatre du nom de William Rush Dunton.

En 1892, il a émis les sept principes à la base de l’ergothérapie. Avant de vous les présenter, voici une petite mise en garde : ce texte a été écrit en 1892, donc les mots utilisés ne sont pas très modernes; soyez indulgents!

Les sept principes à la base de l’ergothérapie

  1. Le travail devra faire partie du traitement. (Ceci  peut faire référence à toute activité importante pour une personne, ce qui inclut aussi l’école, les loisirs, les sports et les activités de la vie quotidienne)
  2. Le travail devra être intéressant. (Oh oui!)
  3. Le patient devra être étudié attentivement. (On ne traite pas seulement une condition médicale, on évalue et on traite des humains à part entière).
  4. Une occupation ne devrait jamais mener à la fatigue. (On apprend au client à mieux gérer leur énergie, reconnaitre les signaux du corps et respecter ses limites personnelles lorsqu’il réalise des activités).
  5. L’occupation devrait avoir une fin utile. (On aide nos clients à atteindre leurs objectifs et à réaliser des projets qui sont importants pour eux.)
  6. Préférablement, l’occupation devrait mener à une augmentation des connaissances du client. (En réalisant des activités significatives, une personne peut développer des habiletés, en apprendre davantage sur elle-même, sur ses forces et ses limites).
  7. L’occupation devrait être menée avec d’autres. (La participation à des activités nous amène à connaitre d’autres personnes et à créer des liens avec eux. Nous sommes des êtres sociaux, après tout !)

En résumé, l’ergothérapie aide les gens à atteindre leurs objectifs de vie, apprendre sur eux-mêmes, créer des liens et par conséquent, être plus heureux!

L’ergothérapie et … la guerre

L’ergothérapie a connu un essor important durant la Première et la Seconde guerre mondiale, lorsque les soldats blessés revenaient au pays. Leurs blessures étaient autant physiques (ex : amputations) que mentales (ex : dépression, trouble du stress post-traumatique). Les ergothérapeutes, en utilisant des activités significatives comme traitement, visaient à guérir les patients de leurs blessures physiques et mentales.

Entre la seconde guerre mondiale et les années 1980, l’ergothérapie a connu sa période creuse. Les fondements ont été plutôt mal interprétés et certains ergothérapeutes se sont servis des activités pour traiter des maux physiques, sans trop prendre en considération les intérêts et les objectifs de leurs clients. Les activités, qui au départ devaient être significatives pour les clients, sont devenues des activités plutôt ennuyantes et répétitives.

Des années 1980 à aujourd’hui…

En 1980, un ergothérapeute du nom de Gary Kielhofner a développé un nouveau modèle (Le Modèle de l’Occupation Humaine) pour évaluer et intervenir auprès des clients avec une approche humaine et globale, en remettant en avant plan l’essence de l’ergothérapie comme elle a été créée dans les années 1800.

J’ai beaucoup d’estime pour cette vision humaine de l’ergothérapie et je suis d’avis que les fondements sur lesquels repose ce beau métier doivent toujours être mis en valeur lors des séances en ergothérapie. C’est ce que je préconise dans mes propres thérapies.